Alors que le mois de l’amour approche, il est intéressant d’explorer quelques faits scientifiques sur ce sentiment magique que nous ressentons lorsque nous tombons amoureux pour la première fois.
Nous savons tous maintenant que le sentiment d’amour ne vient pas du cœur (même si votre cœur bat plus vite et manque un battement lorsque vous voyez votre coup de cœur) ; au contraire, il provient de notre chimie cérébrale. Oui, en effet, notre cerveau crée ces hormones et neurotransmetteurs qui nous font ressentir toutes ces émotions tout au long de notre parcours amoureux. De l’attirance à l’engagement, toutes ces sensations peuvent être expliquées scientifiquement. Je vais brièvement mentionner les hormones impliquées et certains comportements qui y sont liés.
De nombreux scientifiques ont tenté de comprendre le processus de l’amour et comment il évolue. Au cours de mes recherches, je suis tombé sur un charmant couple, deux professeurs de Harvard, qui reviennent souvent dans ce type d’étude puisqu’ils ont analysé l’amour et son évolution. Bien que l’amour ne semble parfois pas avoir de sens, lire leurs explications en donne un peu plus. Cependant, même eux admettent que nous ne savons encore que peu de choses sur ce sentiment fou, car l’amour traverse différentes phases et humeurs. Dans cet article de la Harvard Gazette, ils expliquent ce qu’ils ont étudié chez les gens et donnent même quelques précieux conseils au public.
Commençons par les hormones bien connues, la testostérone et l’œstrogène, qui sont liées au désir et à la phase d’attraction. La testostérone (présente chez les femmes et les hommes) stimule la libido et l’assurance nécessaire pour poursuivre la personne qui nous plaît. L’œstrogène, quant à lui, régule le désir sexuel chez les femmes ainsi que leur cycle menstruel. Tandis que la testostérone est associée à la confiance et l’œstrogène à la fertilité, on pense que ces hormones peuvent influencer notre comportement de séduction. Les niveaux de testostérone et d’œstrogène affectent la manière dont nous réagissons aux phéromones des autres et ce que nous trouvons attirant. L’odeur de l’autre personne peut vous envoûter, et le toucher de sa peau peut expliquer ces raisons inexplicables qui vous rendent si passionné par un individu.
Puis, nous avons les neurotransmetteurs également impliqués dans la phase d’attraction, tels que la dopamine, la sérotonine et la noradrénaline. Ceux-ci nous procurent des sensations chaleureuses et agréables liées à l’amour. La dopamine est surnommée « le neurotransmetteur du bien-être » car elle nous fait nous sentir bien, en particulier dans les premiers stades de l’amour, où l’excitation est à son comble et où nous nous sentons connectés à l’objet de notre désir.
La sérotonine joue un rôle clé dans la régulation de l’humeur et du bien-être général, aidant à stabiliser les hauts et les bas émotionnels souvent ressentis dans les relations amoureuses. Lorsque les niveaux de sérotonine sont déséquilibrés — ce qui arrive fréquemment à ce stade —, vous pouvez vous retrouver à avoir des pensées obsessionnelles ou des sentiments intenses envers votre partenaire. Cependant, une fois les niveaux de sérotonine régulés, cela peut aider à apaiser vos inquiétudes.
La noradrénaline provoque un rythme cardiaque rapide, rend vos paumes moites et peut faire rougir vos joues en présence de quelqu’un qui vous attire. Cette montée d’adrénaline crée un sentiment d’excitation et de nervosité, rendant les battements de cœur plus intenses et les moments plus marquants. Comme l’adrénaline, elle augmente la vigilance et l’éveil et élève la pression artérielle. Elle est principalement liée à l’excitation de tomber amoureux et aux symptômes physiques qui l’accompagnent. Vous pouvez en apprendre davantage sur ces neurotransmetteurs dans cet excellent article de Calm.
Enfin, nous avons l’« hormone de l’amour », l’ocytocine, qui est une hormone favorisant les sentiments positifs et associée à l’attachement. Elle est liée aux sensations de calme, de sécurité, de confiance, d’excitation sexuelle, de bonne communication et de moments de complicité. C’est pourquoi elle est aussi connue sous le nom d’hormone du câlin. Elle joue également un rôle essentiel lors de l’accouchement. Un fait intéressant que j’ai découvert dans cet article de Healthline est : Plus vous passez de temps avec votre partenaire, plus vous produisez d’ocytocine ; plus vous produisez d’ocytocine, plus vous pouvez désirer votre partenaire.
Cela a tout son sens, car il est si agréable d’être aux côtés de la personne qu’on aime et de partager du temps de qualité ensemble, ce qui renforce et approfondit la relation.
De plus, l’ocytocine est libérée lorsque l’on passe du temps avec ses amis et que l’on renforce ses liens sociaux. Il en va de même pour les interactions avec les animaux de compagnie : ils nous apportent détente et bonheur. Caresser un chien réduit le stress, ce qui est une autre raison pour laquelle ces compagnons sont incroyables.
Je ne suis en aucun cas un expert en amour, ni un scientifique ; je trouve simplement cela fascinant. L’amour est une montagne russe que nous avons tous vécue, y compris ses moments les plus déchirants. Il est beau d’embrasser l’amour et d’être vulnérable avec les autres, car en tant qu’êtres humains, la connexion que nous établissons avec autrui est essentielle et enrichissante. Il est important de chérir et de montrer de l’appréciation à son partenaire tout au long de l’année, et il n’est pas nécessaire d’attendre une occasion spéciale ; l’occasion spéciale, c’est aujourd’hui, et chaque jour. L’amour est fondamental, et nous devons mener une vie remplie d’amour pour nous-mêmes, nos amis, notre famille, nos communautés et le monde.
