À l’école, vos professeurs disaient toujours aux réunions parents-enseignants : « Jean-Robert ne tient pas en place ». Cela vous rappelle quelque chose?
Vous travaillez désormais dans la haute finance, domaine qui ne dort jamais. Vous croyiez que votre bougeotte c’était du passé, mais depuis quelques semaines vous avez une envie irrépressible de bouger vos jambes la nuit.
Un collègue vous dit : « T’as pensé au Syndrome des jambes sans repos? » Vous vous dites « C’est quoi cette affaire-là? », puis un soir vous cherchez sur Google « Syndrome des jambes sans repos », et vous tombez sur notre guide. Détendez-vous, nous allons vous aider!
Le Syndrome des jambes sans repos, c’est quoi au juste?
Le syndrome des jambes sans repos (SJSR), connu sous les noms de maladie Willis-Ekbom et paresthésie agitante nocturne des membres inférieurs, est un trouble sensori-moteur.
Celui-ci se caractérise par une envie de bouger les jambes que l’on ne peut réfréner. D’autres parties du corps peuvent être concernées, comme les bras. Les sensations vont de l’inconfort jusqu’à la douleur, en passant par des picotements ou « des fourmis ». Habituellement, le syndrome fait des siennes pendant que vous vous reposez ou êtes inactif, et, à l’inverse, disparaît lorsque vous bougez les membres touchés.
Suivant un cycle circadien, il a aussi tendance à se manifester le soir ou la nuit, et peut soit être épisodique, ou quotidien dépendamment de la sévérité des symptômes. Autant dire que cela peut affecter significativement votre sommeil! Ce trouble n’est donc pas à prendre à la légère, puisqu’il peut vous mener à une grande fatigue, voire même une dépression!
D’où vient cet impitoyable SJSR?
La première cause, ce sera sûrement vos parents! En effet, les spécialistes estiment que la première causalité de la maladie de Willis-Ekbom est génétique. Et ce serait avant tout une perturbation du système nerveux central. Ainsi, si l’origine de tous vos maux est le stress du monde 2.0, ou psychiatrique, le SJSR ne vous concerne pas.
Cependant, ces facteurs peuvent en aggraver l’importance. L’une des hypothèses les plus prévalentes du SJSR consiste en un manque de fer dans le cerveau. En effet, cette carence provoquerait un dysfonctionnement du système dopaminergique, qui serait à son tour responsable des manifestations reliées à la maladie. Enfin, le SJSR touche principalement les personnes affectées à partir de 40 ans.
Comment soigner ses jambes qui ne veulent pas dormir?
Google vous rétorque : « C’est incurable! Heureusement on n’en meurt pas. » Et là vous pensez que Google se moque de vous : si vous ne dormez pas plusieurs nuits de suite, c’est la mort cérébrale assurée…
Mais cela ne veut pas dire que l’on ne peut pas faire avec! La première chose est déjà de voir si le SJSR n’est pas provoqué par une pathologie annexe, comme une carence en fer. Dans ce cas, direction votre médecin qui pourra voir si oui ou non, il y a un déficit! Si c’est oui, il vous prescrira une supplémentation en fer pour supprimer les symptômes.
Si les symptômes sont modérés, une bonne hygiène de vie incluant la pratique modérée d’un sport et la limitation de l’alcool peuvent diminuer ceux-ci. Mais si ces derniers sont sévères, les médicaments seront obligatoires, en commençant par des agonistes dopaminergiques, le traitement de choix. Si ceux-ci sont sans effet, votre médecin pourra se tourner vers des antiépileptiques, et plus rarement vers des opiacés ou des benzodiazépines.
Comment mieux dormir avec le syndrome des jambes sans repos?
La première chose est d’éviter la fatigue!
Là vous vous dites : « ça y est… ils se payent ma tête »! Eh bien non! La fatigue a tendance à aggraver les symptômes du SJSR. Chez Polysleep, on recommande de l’éviter en ayant une hygiène de sommeil aux petits oignons, en commençant par vous coucher et vous lever à la même heure.
Évitez également tout excitant, comme votre Red Bull préféré après 18 heures… Sur la même lancée, pas de sport ultra-intense en fin de journée. Arrangez-vous également pour que votre chambre soit un havre de paix (pas de travail dans la chambre).
Du calme, peu ou pas de luminosité, et la bonne température sont les variables clés. Mangez un souper léger. Et surtout, le plus important : un matelas de qualité alliant confort et support à l’année longue!
Vous ne voulez pas tout lire? Voici les points importants à retenir!
Ce que vous devez absolument savoir :
- Le syndrome des jambes sans repos (SJSR), appelé aussi maladie de Willis-Ekbom se caractérise par la volonté irrésistible de bouger ses jambes ou d’autres membres.
- Cette affectation provient d’un inconfort pouvant prendre la forme de picotements ou de fourmillements dans les membres, et peut aller jusqu’à causer une douleur.
- Les personnes atteintes veulent absolument bouger car ça soulage les symptômes.
- Il en résulte donc, chez les personnes affectées, un sommeil amoindri qui à la longue peut amener à une baisse de concentration et à la dépression. C’est du sérieux!
- La cause de cette maladie semble être, dans certains cas, une carence en fer provoquant une perturbation du système dopaminergique.
- Des traitements médicamenteux existent si une supplémentation en fer ne fonctionne pas : agonistes dopaminergiques (traitement de préférence), mais aussi opiacés et benzodiazépines. Consultez votre médecin!
- Mais en attendant, une excellente hygiène de sommeil peut aider : ne pas décaler son horloge interne, éviter le sport et les écrans le soir, manger équilibré, dormir suffisamment, et ne pas couper ses cycles de sommeil.
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