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Everesting running ascending 8848m.

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Everesting : monter 8 848 m de dénivelé positif en courant

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Cet automne, j’ai découvert un défi qui semble être populaire dans plusieurs disciplines sportives : l’Everesting.


Qu’est-ce que l’Everesting

Réaliser un Everesting, c'est accumuler le dénivelé positif équivalent à celui de la plus haute montagne du monde en une seule activité, soit 8 848 m (Mont Everest). Pour faire cela, les sportifs qui s’y attaquent choisissent une montée très prononcée, mais courte en distance et effectuent des montées-descentes de ce même segment.

Tout un défi en course à pied! 

Le record du monde était détenu jusque tout récemment par un Canadien (champion du monde de course à obstacles) qui avait accompli l’exploit de courir 8 848 m de dénivelé positif et 67 km en 11h et 17  minutes sur une partie du mont Sutton.


Le Mont-Blancing

En octobre, je voyais plusieurs athlètes de mon entourage s’attaquer à ce défi de taille et ça m’a inspiré à tenter un défi du type Everesting moi aussi. Étant relativement nouveau dans l’ultra-trail, je me suis fixé un objectif moins audacieux que j’ai appelé Mont-Blancing en référence au mont blanc, la plus haute montagne d’Europe qui culmine à 4 807 m.

Le 1er novembre, mon réveil a donc sonné à 5h et je me suis lancé dans ce défi sportif de courir en montée 4 807 m de dénivelé positif en une activité!


Voici les conseils que je donnerai à quelqu’un qui voudrait s’essayer :


1. Le défi Everesting

Créez-vous votre propre Everesting qui convienne à votre niveau, c'est-à-dire un défi qui vous semble challengeant, mais réalisable. Comme ce type de défi est à la base assez difficile à réaliser, rien ne sert de commencer avec un niveau trop élevé. Comme toujours en course à pied, le mot d’ordre est l’évolution progressive. 

Par exemple, je ne me suis pas lancé dans un Everesting complet pour ma première tentative. J’ai presque réduit l’objectif de moitié et ça me semblait déjà un défi de taille.

Mon premier conseil pour le coureur tenté par l’Everesting serait donc de se définir un objectif qui lui semble difficile, mais réalisable et motivant, puis d'inscrire le jour de son activité dans un calendrier. 

Une fois la date fixée, les choses sérieuses peuvent commencer.

 

2. LA PRÉPARATION PHYSIQUE

Avant de se lancer dans un défi vertical, il faut s’assurer d’être confortable pour courir assez longtemps en sentier. 

Ajouter du dénivelé positif à une course la rend beaucoup plus ardueet beaucoup d’entre-nous ont tendance à sous-estimer cela.

Même pour les coureurs plus habitués, mon conseil serait d'intégrer à vos entraînements des séances de marche assez longues en dénivelé positif.  Et si vous pouvez vous entraîner sur la pente choisie pour votre objectif final, c’est encore mieux! 

Si vous voulez en savoir plus sur la préparation physique pour une épreuve longue-distance, je vous recommande de lire mon article sur les erreurs à éviter en s’entraînant pour un ultra-trail.

 

3. CHOISIR SA PENTE

Comme je le disais en introduction, ces défis sont réalisés sur des pentes abruptes et courtes, et sont répétés plusieurs fois. Ainsi le coureur est capable d'optimiser sa distance de course par rapport à son objectif, qui est d’accumuler le plus possible de dénivelé positif. 

Il est donc important de choisir une pente raide, pas trop accidentée et facilement accessible. Par exemple, la pente que j’ai choisie faisait 126 m de dénivelé pour 0,44 km.

Choisir sa pente en Everesting.

Mon conseil serait de tracer le segment sur une application comme Strava. Cela vous permettra de connaître avec exactitude la distance et le dénivelé de votre segment, et de savoir précisément combien de fois vous allez devoir le monter-descendre. 

Dans mon cas, il fallait que je monte et descende 38 fois ma montagne. Avec ces informations précises je peux me préparer à courir environ 36 km en 7h.

 

4. S’ÉQUIPER 

Si vous souhaitez vous engager dans ce défi, vous allez passer pas mal de temps en mouvement à monter et descendre une pente abrupte. 

Ce qui serait d’habitude un petit inconfort (un pli de chaussette, un lacet gênant, avoir un peu froid ou transpirer un peu trop) peut devenir très désagréable après 3-4h d’effort. 

Assurez-vous de bien vous habiller et surtout d’avoir des chaussures adaptées et confortables. Si vous partez avant le lever du soleil ou prévoyez finir après le coucher du soleil, n’oubliez pas votre lampe frontale !

Autre chose ultra importante pour ce genre de défi : s'équiper de bâtons ! Je ne cours jamais avec des bâtons normalement, mais étant donné la nature de ce défi j’ai décidé d’aller en acheter la veille. Malgré mon manque d’expérience j’ai vu une vraie différence. C’était un peu comme monter avec 4 jambes. 

Avec des bâtons, le poids est réparti en montée sur 4 points de contacts avec le sol, ce qui diminue considérablement l’effort pour les jambes. En descente, les bâtons apportent de la stabilité et rendent l’exercice plus sécurisant.


5. PRÊT? ÇA VA ÊTRE LONG!

L’Everesting nécessite beaucoup de carburant

Je le disais dans le point 3), pour le défi que je me suis lancé j’ai estimé la durée de l’effort à 7h environ. 

Pour qu’une auto de F1 roule efficacement pendant 7h, il faut que le pilote s’assure de pouvoir faire le plein d’essence et changer les pneus facilement. C'est pareil pour le coureur qui se lance dans ce défi de dénivelé positif. 

Un coureur doit consommer environ 150 à 200 calories par heure pour conserver son énergie sur des efforts longs (c’est une moyenne, chaque coureur doit apprendre à se connaître pour découvrir quelle est la nutrition la plus efficace pour lui). 

Prévoyez de la nourriture (que vous aimez) et des boissons hydratantes en conséquence. Ayez de quoi vous changer et de quoi pour vous réconforter si vous n’avez plus le moral. Et préparez tout ça pour que ce soit situé sur votre itinéraire ou tout près.. 

 

Les difficultés mentales de l’Everesting

Ensuite il faut avoir en tête que, contrairement à une course ou le paysage change tout le temps, vous allez beaucoup tourner en rond dans ce type de défi. Comme une F1 effectuant son circuit en boucle. 

Mentalement c’est plus difficile! Vous pouvez donc le prévoir et vous préparer de la musique, des podcasts, même demander à des amis de courir un peu avec vous ou de venir vous encourager. 

Au moment de la 21e montée je me suis senti moins bien et j’ai pensé arrêter. Épuisé, je me trouvais ridicule de monter descendre cette montagne en continu... J’ai appelé mon frère et j’ai passé une heure au téléphone à discuter avec lui. C'est dingue la différence que ça a fait! Ensemble nous avons fait 6 montées-descentes. Quand je raccrochais, j’étais à la 28e montée, presque 30e, et la motivation était revenue! 

Un tel effort peut être très dur physiquement. Tout le monde le sait, mais on oublie que mentalement, c’est peut-être encore plus dur. Il faut s’y préparer.

 

6. Ne pas perdre le compte

38 montées-descente de la même montagne, 7h d’effort. 

Vous pouvez l’imaginer, le corps traverse différents états émotionnels. Il faut rester concentré à tout moment pour ne pas se blesser en descente ou pour gérer l’effort en montée. 

J’étais sûr que je pourrais compter les répétitions dans ma tête, que ça ne serait pas un problème... « 3, 5, 10, 15, tout va bien... 24, 25, 26… attends je suis à 25 ou 26 là ? ». 

Eh oui, c’était prévisible, plus le temps passait, plus la fatigue s’accumulait et plus je doutais du nombre exact de répétitions que j’avais effectuées! 

Si bien que j’ai fini mon défi après 6h30 d’effort, et 35,5 répétitions au lieu de 38… J’étais sûr d’en avoir fait une demie supplémentaire pour être certain d’atteindre mon sommet virtuel! 

Voici le lien vers tous les détails de mon activité publiée sur Strava. J’ai monté 4496 m et non 4 807m... Je vous laisse imaginer ma déception! 

 

Petit conseil pour ne pas perdre le fil

Pour vous éviter que la même tragédie vous arrive si n’avez pas l’indication du denivelé positif cumulé en direct sur votre montre, je vous conseille de faire un tas de cailloux avec le nombre de répétitions à faire. À chaque fois que vous faites une répétition, vous enlevez un cailloux. Ainsi, impossible de vous tromper et vous libérerez en plus votre esprit du compte hasardeux des répétitions!

Malgré ce petit raté du compte des répétitions, j’ai adoré ce défi ! Quelle épreuve ce fut ! Je garde de magnifiques images du lever de soleil sur la montagne, des chevreuils qui courent autour de moi, se demandant sûrement pourquoi je monte et descends leur montagne sans arrêt, et surtout ce sentiment si plaisant de casser une barrière mentale, de me découvrir capable de plus !

Théo Corboliou heureux Everesting.

 

Alors quand est-ce que vous vous lancez?

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