Le sommeil aide t-il vraiment à soulager la douleur chronique chez les pilotes de course automobile ?
Nous l'avons entendu à maintes et maintes reprises: dans la vie, il faut s'hydrater régulièrement, manger des aliments nutritifs, et dormir huit heures chaque nuit.
Si ce n’est pas votre mère ou votre père qui vous l’a dit, c’est probablement votre tante, ou votre grand-maman. Ou tous ces gens-là en même temps!
Enfin, ce que nous voulons dire, c’est qu’il s’agit-là d’un fait connu.
Bien que nous sachions qu'il a été scientifiquement prouvé que ces habitudes simples favorisent et maintiennent un mode de vie équilibré, nous avons pourtant tendance à reléguer le sommeil au bas de la liste des priorités. Normal, il y a toujours tant à faire dans une journée, et si peu de temps à notre disposition (tristesse) 😩.
Pourtant, le sommeil joue un rôle vital dans notre vie quotidienne, notre santé mentale et physique, et dans notre bien-être émotionnel.
En ayant bien roupillé, nous pensons plus clairement, travaillons avec plus d’efficacité et sommes moins enclins à se laisser aller à de terribles crises d’anxiété. Ouf!
S’il est au fond évident que les avantages d’un bon dodo sont multiples chez le dormeur moyen, est-il vrai que celui-ci aide aussi à soulager la douleur chronique chez les pilotes de course automobile?
Le pilote automobile canadien Sam Fellows, 25 ans, s'est assis avec Polysleep pour peser l'importance du sommeil dans sa vie, sur la piste comme en dehors.
Suivant les traces de son père, Ron Fellows, Sam s'est lancé dans la course automobile dès l'âge de 15 ans, commençant par le karting.
Or, comme il était sur la route tous les étés avec sa famille pour soutenir son père, Sam n'avait pas trop le temps de poursuivre sa propre carrière de pilote. Ce n’est que lorsqu’il a finalement terminé l'école de Formule 2000 au CTMP (Canadian Tire Motosport Park) qu’il s'est lancé dans les courses de clubs automobiles et s'est complètement immergé dans le sport.
Alors que l’année dernière (2018), celui-ci conduisait une BMW M235i, on a pu cette année le trouver au volant d’une Porsche GT3 Cup series pour le PFAFF Motorsports. Il ne se le cache pas: la course automobile est devenue le point central de sa vie. Et considérant qu’un tel métier exige que l’on soit au sommet de sa forme, il était tout indiqué de chercher à vivre selon de saines habitudes.
Alors, quelle est l'importance du sommeil et de la récupération pour Sam Fellows ?
Il s'avère que ces choses sont essentielles. Parce que le sommeil offre un moment de support lombaire (couché dans un lit), repose les muscles et aide ainsi à soulager la douleur chronique.
Pour lui, c'est une seconde nature de penser au sport et toujours viser à être au sommet de sa forme.
La course automobile: une activité loin d’être reposante physiquement
Nous avons tendance à associer la conduite ou le fait d'être assis dans une voiture comme à une version moins exigeante de la marche, alors qu'en fait, la conduite au quotidien et la course sont deux pratiques entièrement différentes.
Le grand public ne se rend pas tout à fait compte de la quantité de stress physique qui s'exerce sur le corps dans une voiture de course. Au cours d'une séance d'entraînement ou de qualification de 30 minutes, Sam peut brûler entre 500 et 600 calories et plus de 800 à 1 000 calories au cours d'une seule course de 45 minutes.
Le stress musculaire enduré sera augmenté en fonction de la vitesse et des bosses de la piste en question. La force gravitationnelle que le corps d'un pilote subit en une seule course a un impact profond sur son corps. Tout cela en étant assis. Oui, oui.
Sa taille de 6'4" fait de Sam l'un des pilotes les plus grands du sport. Sa stature, qui n’est pas tout à fait adaptée aux configurations d'une voiture de course rend son niveau de confort assez peu optimal. Bien que les maux de dos puissent être un effet secondaire courant lorsqu'on prend cette quantité de force g, la taille de Sam la rend plutôt inévitable.
En raison des longues saisons, et des jours d'entraînement et de course qui composent sa semaine, le mal de dos de Sam ne disparaît jamais complètement.
Il se maintient pendant ses jours de congé et reprend quand le jour d'entraînement suivant arrive. Voilà le côté sombre d’un métier aussi intense.
Le sommeil et la récupération physique sont donc cruciaux pour lui, parce qu’ils aident à soulager la douleur chronique, ce qui a un impact significatif sur sa performance.
Sam rappelle que le stress musculaire imposé à son corps pendant les pratiques et les courses est beaucoup plus susceptible de causer chez lui des troubles du sommeil. D’où l’importance de se donner les moyens pour détendre son corps et apaiser les tensions, et avoir une bonne nuit de sommeil.
Nous l’avons dit, Sam est grand. Pour que celui-ci puisse parvenir à conduire correctement, il a été nécessaire de retirer des coussins de la voiture pour accommoder sa taille.
Alors que son équipe fait ce qu'elle peut avec de la mousse et du rembourrage pour rendre ces conditions de conduite un peu plus supportables, les contraintes empêchent d’éliminer tout à fait le potentiel de douleurs.
Le sommeil est donc l'une des seules choses qui peuvent aider à soulager une partie de la douleur dorsale et de l'engourdissement des jambes.
Structurellement et ergonomiquement, une voiture conventionnelle est assez différente d'une voiture de course. Cette dernière impose beaucoup plus de contraintes physiques au corps en raison de sa structure compacte et des manoeuvres intenses répétées. Accélération, oscillations latérales, décélérations, des virages serrés et bien plus encore.
Cette bonne nuit de sommeil, qui en retour apaisera encore plus les tensions musculaires et permettra de dormir encore mieux par la suite… Vous comprenez l’idée? C’est la recherche du cercle vertueux du sommeil.
Alors que les mains et les pieds d'un conducteur sont constamment en mouvement pendant la durée d’une course (allant jusqu’à 2 heures), ces membres ne peuvent fournir aucun soutien ou stabilisation pour le bas du corps.
Une fois la journée terminée, le sommeil devient vital pour la récupération, car il donne à la colonne vertébrale une chance d'être soutenue pendant plusieurs heures consécutives.
De plus, étant souvent en déplacement, Sam peut aussi vivre le stress mental associé aux séjours à l'hôtel tout au long de sa saison. Parce que séjourner dans différents hôtels signifie généralement ne pas savoir sur quel type de matelas et d'oreillers l’on va dormir. La plupart du temps, ils sont trop durs, trop mous ou tout simplement vieux, ce qui rend les moments où Sam peut bénéficier d’un sommeil dans son propre lit, beaucoup plus importants.
Petit moment intello: Plusieurs études ont démontré qu'un sommeil accru a de réels bienfaits sur les capacités sportives. En effet, un bon sommeil est tout aussi important comme élément d’entraînement que la nutrition, l'hydratation et l'exercice physique.
Comment le sommeil aide-t-il les pilotes de course automobile ?
La gestion de la douleur est essentielle pour un repos sain. Les maux de dos, comme ceux ressentis par Sam, peuvent rendre difficile l’accès à un certain confort nocturne en raison de la compacité des muscles et de la tension exercée sur ces mêmes muscles pendant la journée.
Bien que le sommeil aide à soulager la douleur chronique, cette même douleur au dos peut parfois rendre le sommeil impossible. Trouver une bonne solution de sommeil, comme un matelas de qualité qui soutient et réconforte la colonne vertébrale et le cou, fait toute la différence pour les pilotes de course automobile et les athlètes.
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